230 logements à Mantes-la-Jolie
230 logements (107 locatifs sociaux et 123 en accession libre), commerces, parking
Lots AKA : 38 + 41 logements
MAÎTRISE D’ŒUVRE
ANMA, mandataire – 151 logements
AXK (Atelier Krauss), associé – 79 logements
NORTEC – BET
C’est au sein de la ZAC Université Gare à Mantes-la-Jolie que se situe le lot G3 : un îlot totalisant 230 logements. Adressée sur l’avenue de la Grande Halle, voie structurante du nouvel aménagement, la parcelle bénéficiera à terme d’une grande proximité aux équipements du quartier. Afin de garantir aux futurs habitants un cadre de vie agréable bien que dense, le programme est réparti en huit plots dont les architectes ANMA et AKA se chargent respectivement de cinq et trois bâtiments.
La planification urbaine de l’îlot repose sur deux points : une ceinture bâtie dense mais poreuse et un vaste cœur libre et planté. Tantôt hautes, tantôt basses, les altimétries des huit bâtiments oscillent.
Hormis un découpage de la masse habitée, cette variation contribue à l’intégration du projet dans son contexte où bureaux, maisons individuelles, petits et grands collectifs feront bientôt le pont entre la halle Sulzer réhabilitée et la gare RER.
De par sa morphologie et sa position sur l’îlot, chacun de nos bâtiments apporte une réponse différente à une conception commune et généreuse de l’habiter. Une très forte contrainte économique nous a mené à l’élaboration d’une architecture sobre et élégante basée sur une compacité volumétrique, une simplicité de mise en œuvre d’éléments préfabriqués et une modénature créée par les mannequins des châssis.
Pièce centrale du front bâti de rue, le bâtiment est composé de 38 logements locatifs sociaux.
Conçu en forme de T, son volume est rationnel et compact. Il est déterminé par deux failles latérales et une excroissance sur cœur d’îlot. Un porche assure l’accès au hall d’entrée en offrant une vue sur le jardin. Grâce à un parking semi-enterré, le rez-de-chaussée est surélevé par rapport au niveau de la rue. La répartition typologique est étudiée de sorte à obtenir, à chaque étage, un mélange de petites et moyennes unités. Les extrémités du plot sont réservées aux plus grandes typologies, leur offrant une triple orientation. A l’intérieur, chaque foyer est aménagé selon une réflexion sur l’intimité et la flexibilité des espaces. Les pièces de vie sont placées dans la mesure du possible côté jardin profitant des meilleures expositions. La totalité des appartements bénéficie d’au moins un espace extérieur privatif, dont la nature varie selon le principe suivant : loggia sur rue, balcon, terrasse ou jardin sur cœur d’îlot.
Dans un souci de rationalité de la construction, les percements se répètent de niveau en niveau créant une alternance plein-vide systématique.
Sur rue comme sur failles, une lasure teintée recouvre le béton bas carbone en laissant entrevoir le grain du matériau. Un biseautage des cadres des ouvertures révèle l’épaisseur de cette peau lasurée que de profondes loggias animent. Vêtues d’enduit clair, les façades côté jardin profitent d’une écriture rationnelle plus épurée mais plus vivante : des baies étroites et franches, ainsi que de nombreux balcons.
Oscillant d’une faille à l’autre, trois toitures en double pente complètent élégamment le gabarit avec dynamisme et légèreté.
Surélévation – Résidence étudiante à Paris XIIe
Le Clichy 67 à Paris IXe
